Le safran, une source importante de revenus et une véritable alternative au pavot

La culture du safran, quoique difficile, est très rentable si l’on parvient à atteindre un certain seuil de production. Aujourd’hui, plusieurs agriculteurs parviennent à s’en sortir en utilisant uniquement la culture du safran. D’ailleurs, plusieurs institutions bancaires, dont la banque mondiale, n’hésitent pas à soutenir les agriculteurs spécialisés dans ce domaine. Dans certains pays, la culture du safran constitue la première source de revenus surtout pour les femmes qui s’occupent plus de la production.

Afghanistan, terre du safran

Dans certains pays comme l’Afghanistan, la culture du safran est une véritable tradition. À votre arrivée à l’aéroport international d’Hérat, vous allez voir en premier l’inscription « Ne partez pas d’ici sans safran ». Cependant, si l’on sait que le safran coûte cher, il est clair qu’il n’est pas facile pour tout le monde d’en acheter. Dans le pays, la province d’Hérat produit plus de 90% du safran afghan. En effet, il existe plus de 6000 agriculteurs évoluant dans ce domaine qui leur rapporte des gains assez importants, mais toujours faibles comparés aux pays occidentaux. Il faut dire que la production dans le pays peut atteindre les deux à trois tonnes par an. Mais entre 60 et 80% du safran va à l’exportation. Dans certains districts tels que le Ghoryan, le Gozara et l’Enjil, la culture du safran est largement répandue.

Le safran, cultivable dans plusieurs endroits

La culture du safran ne nécessite pas vraiment des conditions météorologiques particulières. Du coup, il peut être cultivé un peu partout. Le seul bémol, c’est qu’il nécessite un réel entretien pour une qualité optimale. De plus, presque tout le travail se fait à la main. Aujourd’hui, le safran est une épice très appréciée dans le monde pour ses vertus culinaires, mais aussi médicinales et cosmétiques avec www.despras.fr. D’ailleurs, le prix du kilo est assez cher et tourne autour des 2000 dollars. Plusieurs spécialistes estiment aujourd’hui que la culture du safran pourrait remédier durablement à la pauvreté. En effet, si chaque famille avait un lopin de terre sur lequel cultiver du safran, la pauvreté allait sensiblement reculer.

La culture du safran comme alternative à celle du pavot

Aujourd’hui, le gouvernement afghan de même que les institutions internationales tentent de financer à grande échelle la culture du safran. En effet, celle-ci se positionne comme une véritable alternative à celle du pavot. Dès lors, l’objectif est de faire en sorte que cette culture se développe à l’échelle du pays d’autant plus qu’elle n’exige pas de conditions météorologiques particulières.